1996,
Les Femmes, il ne faudrait pas qu’elles changent !
Ce premier
spectacle permit de trouver une direction, de dessiner les contours d’un
style : le café-théâtre rencontrant le café-concert.
A Genève nous
a-t-on dit, il n’y a pas de public pour ça. Tant pis, on y va quand
même. Panique: la comédienne nous lâche 5 jours avant. Un analyste
financier (oui, on est à Genève ou on ne l’est pas !) passa par-là et
nous enchanta par de petits sketches qui font dire que si l’économie
semble si austère à quelques-uns, l’humour est un gage universel.
Le choix des chansons tournait autour du thème « les femmes » ; très
facile, l’équipe (hormis ce charmant financier) était déjà toute
féminine ! Le résultat n’était pas du « grand art », mais le plaisir
lui, était au rendez-vous et Le Moulin à Poivre, plein à craquer.
Grâce à cette première expérience, l’idée de « s’officialiser » pointa
son nez.
Mai 1997,
l’association « Compagnie Vice Versa » fut créée.
Cette
association est à but non lucratif.
Lors de la rédaction des statuts, les objectifs qui sont apparus furent
le développement des activités de scène, le travail de la voix et du
chant, le développement personnel à travers des activités créatrices.
L’association ne touche pas de subvention, par contre elle perçoit des
aides ponctuelles lors de réalisation de spectacles.
1997, Trop
pub pour toi !
On est une
génération « pub » et on l'assume. Quel régal que de plonger dans
l’univers de la pub de ces 20 dernières années ! Oui, ce fut la
résurrection des frites Végétaline, de
l’ours Prosper et de la plupart de leurs camarades du petit écran que
nos parents fustigeaient alors, quoiqu’à l’époque, la pub ne coupait pas
les films en petites portions comme actuellement.
Décidemment, on ne se tourne désormais pas vers l'art avec un grand A!
Notre style est léger, des fois un peu lourd (…),
coloré, glamour, et puis mince… souriez !!!
1998,
Miss Files
Puisque l’image
nous inspire, le cinéma avait toute sa place à prendre.
« Miss files », un détour par les chansons de films avec pour la
première fois, Blanche qui se joint à nous. Fine comédienne de la scène
genevoise, elle nous a apporté du pétillant et beaucoup de casse dans le
décor. C’est décidé, la prochaine fois, le décor sera presque inexistant
et surtout plus en polystyrène !
1999,
La Rose Blanche du Caire
Continuité… on
réadapte « Miss files », on peaufine, et c’est un clin d’œil à la Rose
Pourpre du Caire de Woody Allen que nous
présentons. C’est un jeu entre réalité et fiction, un personnage
(Blanche), qui se perd dans la lecture d'un scénario et qui se fond dans
des tableaux, des scènes cinématographiques que nous
connaissons tous.
2000, Fête de
la Musique, Genève
Première participation aux Fêtes de la Musique: nous avons
préparé un court extrait de la Rose Blanche
au Casino-Théâtre de Carouge. Expérience
mi-figue, mi-raisin.
Enregistrement d’un CD ... à titre personnel, il y
va de soi !
Ce
projet fut un travail extrêmement intéressant pour chacune. La rigueur
de l’interprétation ainsi que de la justesse de la voix apparurent sous
un nouveau jour et demandèrent un investissement plus grand au niveau de
l’auto critique. Pédagogiquement, il est
clair que c’est un outil « miroir » indispensable.
2002,
Fête de la Musique, Genève
Ce fut une vraie fête ! Pour cette petite représentation sous un ciel
très très bleu, une température très
très lourde, nous nous sommes agitées comme
des folles sous des costumes parfois très très
chauds ! Comme quoi, la motivation est un élément déterminant quand on
fait de l’art vivant ! Il va de soi que nous nous sommes délectées à
vous présenter un extrait de « Mais où est passé Mary P. ? ». Quelques
petites adaptations pour du plein air, pour faire le plus représentatif
possible en trente minutes… et ça a donné quelque chose comme ça :
bidouboubidouwi en photos…
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